L’anaphore poétique

Brouillard

Cartable à la main nous allions les matins d’automne
Dans le brouillard
Elèves attentionnés nous n’avions pas peur de traverser le bois
Dans le brouillard
En groupe tout est tellement plus facile
Dans le brouillard

Mais seule dans le brouillard,
Ma vue se trouble.

La brume s’attache aux branches, aux feuilles,
Les arbres n’existent plus.
Seuls des êtres imaginaires, fantasmagoriques,
Effrayants,  me poursuivent
Dans le brouillard

Aucun chant d’oiseau, aucun bruit
Des spectres surgissent, la peur me gagne
Dans le brouillard

Détalant comme un lapin,
Je cours me réfugier vers la lumière.
Loin du brouillard.

ChrisB

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.