A partir d’un logo-rallye…

Enfin je respire !

Les arbres, la rivière envahissent mes pensées. Envahissent n’est pas juste, trop intrusif, je dirai plutôt s’infiltrent dans mes pensées. Ce décor apaisant, – inspire-,  stimulant –expire-, me rend maître de ma respiration.

Plus lente, plus profonde, c’est bien, – inspire -, -expire-. Ton corps se relâche, les tensions tombent. Tu t’apaises. Tu es apaisée.

Je sens les rayons du soleil sur mon corps, la chaleur m’entoure, je me sens bien comme dans un cocon. Allongée dans l’herbe mes yeux regardent le ciel, voient les couleurs du paysage. Au loin la rivière par tintements rythme le temps. Le pépiement des oiseaux jouent une mélodie spécialement pour moi. Le vent me berce… Tout n’est que calme et tranquillité. Je suis dérangée par le bourdonnement des abeilles, je sens la fourmi qui trotte sur mon bras. Je la chasse.

Je me sens libre et forte. Liberté, liberté chérie, tu résonnes dans ma tête et tu me rends la raison. Ma raison d’être, de vivre, de rire, de vibrer, de chanter et de pleurer aussi.

Il existe des ateliers du rire où l’on rit de toutes ses forces et à gorge déployée. Les zygomatiques travaillent et leur labeur nous donne la bonne humeur.

Il existe des lieux où il est possible de pleurer sans vergogne. Faire ressortir toute la peine que l’on a en soi. Le thérapeute trouve le mot qui déclenchera vos pleurs : famille, travail, déception, désillusion…

Mais les pleurs sont aussi des moments de bonheur, de joie et de rire. La venue d’un bébé, la joie de voir ses enfants heureux, la tendresse, l’amitié. Beaucoup de mots déclenchent les émotions, des rires aux pleurs. Je choisis le rire car si les pleurs lavent les yeux, le rire nous les fait briller…

ChrisB



A la recherche du souffle perdu

Respirer à plein poumon, d’une respiration longue et forcée, comme pour se remplir pleinement, et combler ainsi chaque parcelle de vide. Puis retenir son souffle dans une apnée qui s’éternise. Perdre progressivement le chemin naturel de l’inspire et de l’expire, perdu dans une respiration qui s’affole. Répondre enfin à l’invitation des doux rayons du soleil à relâcher les tensions qui emprisonnent le souffle et retrouver ainsi le mouvement originel, doux et régulier. Quels autres chemins possibles vers cet abandon ? Le rire peut-être, ce souffle de l’âme…

Catherine Clavel 

 

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